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OXYGENE BAR GALERIE

OXYGÈNE BAR GALERIE

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L'ART UNIFIÉ :

... Aujourd’hui émerge, de façon éparse, un paradigme cognitif qui commence à établir des connections entre des sciences et des disciplines

Il est intéressant de constater que cette tendance à abolir les frontières, à remettre en question les acquis et les règles établies a tendance à se généraliser. En mathématiques ou en physique de nombreux chercheurs tentent d’unifier différentes théories en une seule. Idem en économie où certaines voix en faveur d’une fusion avec la sociologie se font entendre («Philosophy of Economics » de Don Ross). Quand est-il de l’unification de l'art ? Hélas, nous n'en sommes qu'aux prémisses et le marché ainsi que bon nombre d'institutions ne sont pas prêtes à ce changement de paradigme.

Il faut dire que dans le tumulte infini des expressions artistiques, l’essence de l'art semble s'être évaporée, laissant derrière elle une coquille vide étiquetée "art". Cette réalité paradoxale, bien que philosophiquement intrigante, nous confronte à une interrogation cruciale : dans un espace où les frontières entre l'art et le non-art semblent s'estomper, comment distinguer objectivement l'art de ce qui ne l'est pas ?

En effet, depuis l’avènement de l’art contemporain, la substance de l'œuvre ne réside plus dans son objet tangible, mais dans la pensée qui l'accompagne. Cette évolution, bien que fondatrice, suscite encore et toujours des débats enflammés et fragmente l'opinion, aussi bien du public que de la presse spécialisée et des artistes eux-mêmes. De nos jours, la nature de l'art a été en grande partie éclipsée par les exigences du marché et parfois par les normes préétablies, entraînant une relégation de la réflexion artistique à sa portion congrue.

Cette marginalisation de la pensée artistique traditionnelle a engendré une génération  =>

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non communicantes. Nous savons que le mode de pensée ou de connaissance compartimenté nous conduit à une intelligence aveugle, dans la mesure même où l’aptitude humaine normale à relier les connaissances s’y trouve sacrifiée au profit de l’aptitude non moins naturelle à séparer. Car connaître, c’est dans un premier temps séparer pour analyser, puis relier pour synthétiser ou complexifier. La prévalence disciplinaire, séparatrice du paradigme nous fait perdre l’aptitude à relier, l’aptitude à contextualiser, c’est-à-dire à situer une information ou un savoir dans son ensemble. Nous perdons l’aptitude à globaliser, c’est-à-dire à introduire les connaissances dans un tout plus ou moins organisé. Or les conditions de toute connaissance pertinente sont justement la contextualisation, la globalisation.»... E.M.

En suivant le lien ci-dessous vous pourrez visionner les 16 œuvres réalisées en vue de l'exposition “Un monde voilé".

Hélas, celle-ci ne vit jamais le jour et bien que mon utilisation de la burqa ne soit qu'un prétexte me permettant d'explorer d'autres voies en lien avec nos peurs ancestrales et l'inconscient collectif, mes galeristes, par manque de courage et de convictions refusèrent tous de me suivre sur ce chemin, qu'ils considérèrent unanimement comme peu rentable, délicat et dangereux.

Dans ce diaporama, en plus des œuvres proprement dites, vous trouverez 35 gros plans et quelques réflexions personnelles vous permettant de mieux appréhender l'ensemble.

 




 

 

UN MONDE VOILÉ

2013 L'EXPOSITION DU REFOULÉ, REFOULÉE

L'ART DES CENT TITRES

AUTO-PSY DE DEUX OEUVRES

Il m'a fallu trois années de réflexion et d'écriture pour réaliser cet essai intitulé : l'Art des "Cent titres". Ce livre dense et détaillé vous dévoile les différentes techniques, règles, principes et méthodes afférentes à cette forme d'art apaisée qui s'affranchit des idées reçues et unifie en son sein : l'art classique, l'art moderne et l'art contemporain.
Par ailleurs, afin de rendre plus concrète et ludique la partie théorique de cet ouvrage, j'y ai inclus les "Auto-psy" complètes de deux chefs d'œuvres (au sens strict et non narcissique du terme).
Deux compositions, dont la déconstruction fait la synthèse de ce que la pratique et le développement de cet art si particulier m'a enseigné. 

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Pour peu que la somme d’informations à traiter dépasse notre capacité de synthèse, on perçoit dans une œuvre ce qui nous est le plus facilement identifiable et l’on assemble objet par objet une réalité relative et cohérente issue d’un tri sélectif opéré inconsciemment qui nous définit. L’art des «Cent titres» consiste à favoriser l’émergence sur une même composition d’une multitude d’interprétations possibles dont les plus extrêmes dans un équilibre où rien ne prédomine afin que le sens de l’œuvre soit uniquement induit par le vécu de son interprète.

Lorsque la composition le permet, l’observateur à travers l’interprétation de son ressenti, soulève le voile sur ce qu’il est et se dévoile bien au-delà de son désir.
Imaginez une altercation avec un inconnu : celui-ci vous insulte sans vous connaître. Instinctivement, afin de vous atteindre, il choisira les mots ou maux qui à son propre regard sont les plus blessants, forcément ceux qui l’affecteraient le plus. Dans le choix de ses insultes et sans même s’en rendre compte, l’agresseur vous dévoilera ses propres zones de fragilité. C’est le sens de ma démarche; créer des miroirs qui révèlent à ceux qui s’y connectent quelque chose sur eux-mêmes, l’œuvre n’étant que le support neutre dont l’inconscient a besoin pour se livrer.

L'OEUVRE EST UN MIROIR DANS LEQUEL, PAR DE SUBTILES MÉTAPHORES, L'ÂME EXPOSE A LA CONSCIENCE LES FANTÔMES DE SON HISTOIRE.

LIVRE D'ESSAI SUR 
 L'ART DES
"CENT TITRES"

 NOUVELLE ÉDITION
DISPONIBLE EN VERSION PAPIER & EBOOK 

À partir du 1er Mars 2023

Si vous commandez la version livre, vous aurez droit également à la version e-book - Téléchargeable immédiatement après votre règlement. Au prix du livre, Il faut ajouter 5 € pour les frais de  livraison. Les 200 premiers livres commandés, seront dédicacés.

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