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Collection Ephémère

DÉCOUVREZ

L’ART EST L'EXPRESSION
D'UN PHÉNOMÈNE QUANTIQUE

Je ne suis pas physicien et bien que le sujet me passionne, je ne peux en aucun cas prétendre que ma compréhension de la physique subatomique soit suffisante pour donner à mes propos et aux conclusions qu’ils induisent une valeur scientifique. 
C’est un fait, ma compréhension de cette science est bien plus intuitive que mathématique, mais au fil du temps, au hasard de mes lectures, de mes créations et des réflexions que celles-ci m’ont inspiré, un certain nombre de liens et de similitudes entre ma perception de l’art et la physique quantique ont émergé. 
Certaines relations sont scientifiquement prouvées, d’autres, fruits de mon interprétation, peuvent être discutables, et c’est très bien. Mais je pressens que mon ressenti, résultat de mon cheminement personnel, a du sens. Je ne prétends nullement détenir une vérité, je ne fais que partager avec vous mon expérience, mes déductions et les conclusions qui peu à peu à moi se sont imposées.

« En physique quantique, les équations décrivent un univers de possibilités latentes qui ne se sont pas encore manifestées dans le monde sensible. Selon l’interprétation la plus consensuelle, les caractéristiques de l’objet réel ne «naissent» qu’une fois réalisées les mesures permettant de les mettre en évidence. Autrement dit, l’objet réel reste suspendu dans un flou de potentialités tant que personne n’a décidé de le voir, le toucher, le mesurer. L’expérience sensible «force» l’univers, par nature riche de potentialités mais hésitant, à se décider. » - Morvan Salez.

À travers ma démarche artistique, je crée des œuvres dont le fonctionnement, à l’image de la lecture poétique du comportement des électrons, subit l’influence des convictions de celui qui les observe.

Si l’on décide de s’intéresser aux liens qui relient l’art et la physique subatomique, il est incontournable de se pencher sur la nature profonde des émotions. 
Pour commencer, sans émotions, il n’y a pas d’art, et c’est certainement l’une des seules affirmations, dans cette bataille inachevée sur la définition d’une œuvre, qui fasse consensus. Pourtant, si vous cherchez une définition vraiment précise de ce qui caractérise une émotion, vous constaterez que celle-ci reste à ce jour une notion floue et difficilement déterminable. Mais si vous cantonnez votre étude à son fonctionnement physiologique, alors il n’y a plus la moindre incertitude.
C’est un fait, chacune de nos émotions correspond à une émission d’ondes de basse fréquence. Qu’il s’agisse de la peur, la joie, la tristesse, la nostalgie, etc. Toutes ces émotions correspondent à une longueur d’onde spécifique dont l’amplitude et la durée d’émission varient uniquement en fonction de la sensibilité et du vécu de chacun. C’est pourquoi je peux affirmer de façon indiscutable que toute œuvre d’art est l’expression d’un phénomène vibratoire et ondulatoire, et par conséquent en lien avec la physique quantique.
C’est cette intentionnalité de prendre en compte dans la conception des œuvres le caractère ondulatoire des émotions, qui parmi d’autres spécificités, caractérise l’art des « Cent titres ».

Bien plus qu’un apport technique, c’est une tournure d’esprit différente basée sur un mode de réflexion atypique. Dans de nombreuses situations, les critères de sélection des éléments ou objets du tableau sont orientés et intimement liés à leur potentiel vibratoire et leur capacité à se mettre en phase avec leur environnement. Cette stratégie toute personnelle a pour finalité de faciliter la mise en résonance émotionnelle des œuvres avec le vécu de ceux qu’elles interpellent.

 

Afin d’illustrer et de donner davantage de clarté à mes propos, j’ai sélectionné une œuvre réalisée en 2014. Il s’agit de la « Cent titres» n° 222. 
Dans ce tableau, la présence du requin situé en haut à droite constitue l’exemple idéal d’un objet harmonieusement positionné et en phase avec son environnement. Cette sensation d’une localisation contre nature mais en accord avec notre ressenti est le résultat que l’on obtient lorsque l’on base le choix du point d’insertion d’un objet sur certaines règles propres à la mécanique ondulatoire.
Avant d’aller plus avant dans mes explications, afin d’assurer une bonne compréhension de mes propos, je me dois d’exposer un peu plus en détails les différentes caractéristiques induites par ma technique de travail.

AQ - n°222.jpg

Au départ, comme le ferait n’importe quel artiste, je choisis les différents éléments qui apparaîtront et viendront constituer le tableau en fonction de mes désirs. Mais, il vous faut garder à l’esprit que je pratique une peinture virtuelle. Aussi, à la différence d’un peintre traditionnel, le positionnement final d’un objet, sa géolocalisation au sein de l’oeuvre n’est pas le fruit d’un choix réfléchi et prédéfini, mais de l’observation des effets ressentis lors du déplacement de ce dernier à la surface de l’oeuvre. 
Je m’explique : une fois l’objet retenu détouré, je le déplace physiquement au quatre coins de la zone de la composition où je désire l'insérer, jusqu’au moment où j’éprouve un léger frisson-nement suivi d’une onde de plaisir similaire (en atténuée) à celle que l’on éprouve lorsque l’on plonge son corps glacé dans un bain chaud. Cette onde de plaisir (autre phénomène vibratoire) est le signe physiologique qui m’indique que l’objet est à sa place et qu’il est en phase avec son environnement. Mais surtout, que positionné de la sorte, il vibre, émet et peut pour cela, entrer en résonance émotionnelle avec d’autres que moi. 
Avec ce médium, rien n’est figé. Les objets, une fois positionnés, interagissent avec ceux qui leurs sont physiquement proches et forment des groupes d’objets autonomes, eux-mêmes fortement liés aux autres groupes d’objets qui les environnent dans une organisation de type neuronale où chaque partie, prise individuellement, influence toutes les autres. Ainsi, lors de l’insertion d’un nouvel objet, il est courant de voir s’instaurer localement un léger déséquilibre obligeant une réorganisation de l’ensemble des objets situés à proximité. 
Une fois l’équilibre local rétabli, par effet domino, les groupes d’objets à proximité doivent être, mais de façon moindre, également réorganisés afin de conserver l’harmonie de l’ensemble. Cette nécessité de réaligner les objets se propage au sein du tableau, telle une onde à la surface de l’eau, et conformément à cette image, l’amplitude des changements nécessaires diminue à mesure que l’on s’éloigne du point d’insertion. Rarement, mais sans que cela soit pour autant exceptionnel, l’introduction d’un nouvel élément peut induire un réagencement de l’œuvre dans son intégralité...

Extrait P85 à P87 de mon essai sur "L'Art des "Cent Titres"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rééditions avec différents correctifs

disponible à partir de Mars 2023
 

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